Experteam : La saga des métiers mondiaux et de l’industrialisation
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La saga des métiers mondiaux et de l’industrialisation


La saga des métiers mondiaux et de l’industrialisation

 

Début des années 1990, le Maroc était en train de changer d’échelle et de rythme. Il n’avait plus le choix: revoir ses systèmes ou quitter le cercle de la mondialisation. Celle-ci, portée par la libéralisation des marchés et les nouvelles technologies, a imposé de nouvelles règles du jeu. La transformation entamée ces 20 dernières années a permis l’émergence de boosters de l’attractivité et a dévoilé une capacité à négocier avec la nouvelle donne internationale. La crise covid est arrivée aussi et a poussé le pays dans une nouvelle trajectoire, celle de la résilience et de la montée en complexité pour une nouvelle génération de projets et d’entreprises, d’écosystèmes verts, de formation plus poussée du capital humain…


Aéronautique: Une filière industrielle en plein essor


Il y a un peu plus de 20 ans, la filière industrielle aéronautique était quasi inexistante au Maroc. Au fil des années, tout un écosystème a pris forme en diversifiant les activités et process. Au départ, tout a commencé par le low cost et les activités basiques telles que le câblage. La formule a vite payé. Puis au fur et à mesure, les IDE (investissements directs étrangers) tels que Boeing, Airbus,

Safran, Collins, Sabca, Spirit… sont venus s’installer dans la zone Midparc, dans la région de Casablanca. Les équipementiers accrédités à ces constructeurs de renom sont vite venus se greffer autour de leurs donneurs d’ordre. Ces dernières années, la plateforme Maroc s’est érigée en base industrielle «best cost». Ce qui a permis de renforcer l’attractivité des investisseurs, multiplier les implantations d’usines et les créations d’emplois par milliers, l’accélération de l’intégration locale, la diversification, la montée en régime et en complexité... Aujourd’hui, la filière revendique 142 entreprises, 20.000 postes d’emplois hautement qualifiés, un taux d’intégration locale de 40%, un chiffre d’affaires de 2 milliards de dollars…

En 2024, de nouveaux investissements et des signatures de conventions sont annoncés pratiquement tous les mois. Derniers en date, le premier motoriste au Maroc, Pratt & Whitney, une usine d’hélicoptères d’Airbus, un centre de formation de pilotes avec simulateurs de dernière génération…

En 20 ans, le Maroc a pu attirer les donneurs d’ordre les plus exigeants tels que Airbus, Boeing, Safran, Collins Aerospace, Spirit AeroSystems ou encore le motoriste canadien Pratt & Whitney et bien d’autres références mondiales. Aujourd’hui, le défi est de convaincre ces mastodontes non seulement de rester, mais à investir plus via des extensions d’usines, le transfert de compétences et d’expertise, la R&D, l’innovation afin de pouvoir attirer d’autres groupes de renom. Ce qui permettra à terme de transformer les usines et les industries mais aussi les écosystèmes qui gravitent autour. Désormais, selon des experts, le site Maroc devait prendre le train de l’excellence opérationnelle, optimiser les gains et profits, réduire les coûts avec plus d’efficience, et surtout s’approvisionner à des coûts abordables.

 

Automobile: Les recettes inoxydables d’une success-story marocaine


S’il y a un secteur industriel qui s’est complètement transformé ces 25 dernières années au point de devenir une référence à l’international, c’est bien celui de l’automobile. Assemblage et production de véhicules (construction), câblage, intérieurs (habitacle), sièges, connectique, pneumatique, jantes, power train… Ce sont là autant d’activités complexes qui sont aujourd’hui complètement maîtrisées par la filière industrielle made in Maroc. Pour rappel, l’histoire de l’industrie automobile au Maroc a plus de 60 ans d’existence. Tout a commencé dans les années 60 à la Somaca (Société marocaine de Construction automobile), dont le groupe Renault devient un actionnaire majoritaire en 2003. Deux ans plus tard, l’usine démarre la production des véhicules Dacia (2005). Au fur et à mesure, les chaînes de montage ont accueilli les versions nouvelles de Logan, Sandero, Sandero Stepway… La production de Somaca et de Tanger est exportée vers plus de 75 pays, essentiellement en Europe. Par ailleurs, PSA (devenue Stellantis) a investi dans une grande usine à Kénitra, dont l’essentiel de la production est destiné à l’export. 

 

Zones économiques spéciales


Dans un récent rapport publié par la Conférence des Nations unies sur le commerce et le développement, la Cnuced a confirmé que le secteur automobile au Maroc a connu une forte transformation, passant de l’assemblage à la production en volume. Le succès de la filière automobile marocaine se mesure aussi à l’aune des indicateurs (volumes à l’export, capacités installées, taux d’intégration locale, valeur ajoutée, sourcing local, créations d’emplois…). Mais aussi l’attractivité, voire l’engouement d’investisseurs de référence mondiale tels que le constructeur Renault, Stellantis (Peugeot, Citroën…), BYD… Parallèlement, des équipementiers de renom (Lear Corporation, Sumitomo, Delphi, TE Connectivity, Valeo, Yazaki, Denso, Faurecia, Saint-Gobain, Asahi Glass…) ont implanté des sites de production au Maroc. L’attractivité des multinationales pour le Maroc s’explique aussi par les efforts considérables entrepris par l’Etat marocain en termes d’infrastructures (Port Tanger Med, autoroutes, zones d’accélération industrielle, TGV, logistique…). Et surtout l’établissement de zones économiques spéciales avec des exonérations fiscales, des incitations… à quelques kilomètres de l’Europe. Désormais, le secteur se résout non seulement à accélérer le rythme et les capacités de production, mais aussi à doubler les emplois et à monter en complexité en accueillant de nouveaux constructeurs spécialisés dans les véhicules électriques (VE), les voitures hybrides, les motorisations à hydrogène vert, les véhicules autonomes, la technologie embarquée, l’ergonomie, le design… Il y a deux semaines, l’usine de Renault Tanger a lancé le premier véhicule hybride made in Maroc (Dacia Jogger). Ce qui donne le coup d’envoi de l’électrification et l’hybridation des process industriels des véhicules produits au Maroc. o

 

Cloud, IA, Data, 5G…


Parmi les tendances fortes tributaires de l’évolution des télécoms en 2024, il y a l’intelligence artificielle (IA) qui a profondément révolutionné le secteur des télécoms en apportant des progrès significatifs en termes de gestion des réseaux, d’optimisation des performances et d’amélioration de l’expérience utilisateur ainsi que du service client pour entreprises. Logiquement, les algorithmes créés par l’IA permettront une surveillance proactive des réseaux de plus en plus développée, anticipant les éventuelles pannes et optimisant la distribution des ressources. Ce qui permettra de garantir une meilleure qualité de service à l’avenir. Autre tendance forte en 2024, le niveau de maturité élevé des réseaux 5G permettra un tournant majeur pour l’industrie des télécoms. La consommation croissante de données sur le réseau continue de stimuler la nécessité d’augmenter les débits et de réduire les latences à un coût inférieur. Cette année est également marquée par la prédominance du cloud. C’est d’ailleurs l’une des tendances télécom majeures qui est censée transformer profondément la façon dont les services seront gérés par les télécommunications à l’avenir. De l’avis d’experts, la prédominance du cloud en 2024 marque un changement radical vers des infrastructures plus souples et plus rentables. Ce qui annonce des perspectives illimitées d’innovation dans le secteur des télécoms. 

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