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Tanger: Les zones industrielles unissent leurs forces
L’union fait la force. L’adage a inspiré les associations des différentes zones industrielles de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma, les incitant à créer une structure fédératrice. Il s’agit de l’Union des Associations des zones industrielles, le premier cas au Maroc, selon ses membres. Elle compte actuellement sept unités, l’Association des investisseurs de la zone franche de Tanger, l’Association de la zone industrielle de Tanger, celle d’Al Majd pour Tanger et les associations des zones industrielles de Tétouan, Larache, Al Hoceïma et Ouezzane. S'y joignent la Chambre de commerce de la Région et la CGEM-Nord. En tout, elles représentent plusieurs centaines d’entreprises et près de 130.000 emplois directs. Le but de sa création est «de mieux faire entendre la voix des investisseurs des zones industrielles», selon Adil Rais, président de l’Union. Avant, la région ne comptait que peu de zones et il était aisé de se faire entendre. Actuellement, avec la multiplication des zones, il devient plus difficile de plaider la cause des investisseurs. D’ailleurs, les problèmes rencontrés par les investisseurs sont nombreux et variés à l’image des zones. L’un des constats partagés est l’état des zones industrielles et leur manque d’entretien. En effet, à l’exception de quelques sites, la plupart des zones présentent des niveaux d’équipement très bas avec des voiries réduites à leur plus simple expression et des routes d’accès sommaires. Pour les membres de l’Union, il s’agit de mettre à niveau les zones en les amenant vers des niveaux acceptables, les mêmes que ceux des zones de référence. En outre, il s’agit aussi d’améliorer les services en amenant les collectivités locales à assumer leurs responsabilités. «Les communes disposent aujourd’hui de plus de moyens, il s’agit de les amener à améliorer leurs offres de services», annonce Rais. Les entreprises paient plusieurs taxes, dont celle d’édilité, mais en contrepartie de quoi? C’est le cas de la propreté, et également de l’éclairage, entre autres services communaux.
Source: L'Economiste - le:29/11/2016 |