Experteam : Stratégie IDE : Le Maroc et Casablanca en tête
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Stratégie IDE : Le Maroc et Casablanca en tête


Stratégie IDE : Le Maroc et Casablanca en tête

 

Selon le département du prestigieux quotidien économique britannique « Financial Times » dédiée aux investissements directs étrangers (IDE) dans le monde, le Maroc se profile actuellement comme un des leaders africains en matière d’attraction de ces flux de capitaux. En effet, dans son étude intitulée « African Countries of the Future 2013/2014 », le Royaume décroche la première place du continent dans la catégorie FDI Strategy, un classement basé sur la stratégie de promotion des IDE. Le pays a mis en place une véritable politique de recherche active des IDE comme vecteur de développement économique. Mais les investisseurs étrangers sont-ils réellement au rendez-vous ?

 

Même s’il présentait une amélioration par rapport au niveau des années quatre-vingts, le début de règne de S.M. Mohamed VI témoignait de flux entrants de capitaux étrangers encore limités. De 1999 à 2002, le taux d’IDE dans le pays était en moyenne de 0,3% du produit intérieur brut (PIB). Lancées une décennie auparavant, les réformes initiales visant la dérégulation des transferts de capitaux internationaux rencontraient alors leurs limites. Depuis lors, le Maroc a adopté une stratégie plus proactive en matière d’attraction des IDE. L’investissement massif dans les infrastructures et le capital humain est renforcé, le climat des affaires remonte dans les priorités des autorités, des Free Economic Zones (zones franches) sont établies, un réseau de Centres Régionaux d’Investissement (guichet unique pour les investisseurs) est effectivement mis en place, un projet de création d’agence de promotion de l’investissement étranger est lancé… En conséquence, les IDE prennent plus d’importance dans l’économie marocaine à partir de 2003. Entre 2003 et 2011, le taux moyen d’IDE dans le pays est de 2,8% du PIB, un niveau jamais atteint auparavant.

 

Bien qu’ayant diminué entre 2008 et 2010 en raison de la conjoncture mondiale morose, l’IDE net dans le pays a retrouvé son niveau d’avant-crise dès 2011, ce qui n’est le cas d’aucun des autres pays d’Afrique du Nord. En 2012, les IDE rentrants au Maroc continuaient leur reprise et s’élevaient à 32 milliards de Dirhams, soit une progression de 13% par rapport à 2011. La quantité d’IDE captée par le Maroc est tout aussi impressionnante lorsqu’on se penche sur le nombre de projets à capitaux étrangers initiés dans le Royaume. En matière d’IDE greenfield (nouveaux projets seulement, excluant les investissements de complément ou de développement), la Conférence des Nations Unies sur le Commerce et le Développement (CNUCED) a recensé 648 projets de 2003 à 2012. Ceci représente 29% des projets d’IDE en Afrique du Nord sur la même période alors que le Maroc ne constitue environ que 19% du PIB et de la population de la région.

 

Le classement du Maroc en première position est confirmé par les analystes du « African Countries of the Future 2013/2014 » qui ont identifié Casablanca — avec ses 26 projets en 2012 — meilleure destination d’Afrique de Nord pour les IDE. L’étude a aussi désigné Casablanca et Tanger comme les deux villes de la région ayant le plus grand potentiel de croissance en matière de flux d’IDE.

 

Certains secteurs sont ciblés d’avantage que d’autres par les IDE. Les secteurs en tête de peloton sont les télécommunications, le tourisme, l’industrie, l’immobilier et les assurances. Ils ont capté respectivement 21%, 14%, 19%, 12% et 12% du total des IDE au Maroc de 2001 à 2010. L’industrie semble cependant se démarquer ces dernières années ; elle a attiré à elle seule 26% des IDE rentrants en 2012. Les IDE rentrants dans le Royaume sont encore relativement concentrés en termes de pays d’origine. La France est de loin le plus grand émetteur d’IDE en direction du Maroc avec en moyenne 50% du total entre 2001 et 2010. L’Espagne et les Émirats Arabes Unis suivent avec respectivement 17% et 6%.

 

Les chiffres sont sans équivoque : la politique marocaine d’attraction des IDE est un franc succès. Ce succès est reconnu par de multiples organismes internationaux et place le Maroc comme un exemple en matière de stratégie des IDE. L'Etat marocain a parfaitement compris comment agir positivement sur les critères qui guident les choix des investisseurs et chefs d'entreprises étrangers et  l'accélération actuelle devrait donc se confirmer dans les prochaines années et sur le plus long terme.

 

Sources : Banque Mondiale, CNUCED, Invest in Morocco, Office des Changes du Maroc, Financial Times

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