Experteam : Outsourcing logistique L’entreposage, l’éternelle épine aux pieds
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Outsourcing logistique L’entreposage, l’éternelle épine aux pieds


Outsourcing logistique L’entreposage, l’éternelle épine aux pieds

 

L’Externalisation est l’un des maillons faibles de la chaîne logistique au Maroc. A l’heure où des concepts tels que le pilotage de transport, la gestion des approvisionnements ou encore «door to door», prennent une place prépondérante dans le portefeuille d’offres délivrées par les prestataires logistiques, les PME se montrent toujours réticentes à l’idée d’externaliser la gestion de leur supply chain. Un constat confirmé par une étude réalisée par Capital Consulting pour le compte de l’Agence marocaine de développement de la logistique (AMDL). En effet, sur le volet entreposage, le taux d’externalisation des activités se limite à 14%. Et c’est ce qui explique les nombreuses plateformes vacantes ayant pourtant nécessité des investissements publics et privés conséquents. Selon les données d’Inforisk, le volume d’activité actuel de ce segment s’établit aux alentours de 430 millions de DH à fin 2014, sur la base d’un chiffre d’affaires global des prestataires logistiques dépassant les 19 milliards. Un marché dont le potentiel est estimé à près de 3 milliards de DH et qui peut hisser, en cas d’externalisation totale des fonctions entreposage et transport, le chiffre d’affaires des prestataires à plus de 29 milliards de DH. Mais il ne faut pas se leurrer! La répartition par nature d’entreprises ayant sous-traité leur gestion de stock laisse ressortir une nette supériorité des multinationales. Près de 75% des entreprises externalisant leurs activités logistiques d’entreposage sont des multinationales, en particulier celles qui opèrent dans l’agroalimentaire, le négoce et la distribution omnicanal. Des structures qui tentent de s’aligner sur les exigences d’une supply chain mondiale. Au niveau national, les enjeux tournent encore autour de la sous-traitance du transport sans pour autant qu’il y ait une quête d’optimisation, notamment, via une approche de mutualisation ou de coordination centralisée de la distribution. Sur la composante transport, c’est une toute autre paire de manches: 75% des firmes font appel à des prestataires externes contre 25% uniquement qui ont recours au transport pour compte propre. Car, en transport, la massification des flux génère des gains techniques, permettant de réduire, in fine, le prix de revient. Si les vertus de l’externalisation en termes de réduction des coûts ne sont plus à démontrer, cela est beaucoup moins vrai pour les autres fonctions de la chaîne logistique où le coût d’exploitation n’est pas forcément faible.
Toutefois, pour l’Association marocaine pour la logistique (Amlog), c’est incontestable! L’externalisation est un gage de réduction des coûts. Selon l’association, il est moins onéreux de faire gérer ses stocks par un prestataire de services que de les prendre en charge en interne. Néanmoins, une condition sine qua non à l’externalisation:  opter pour une stratégie adaptée à ses propres besoins.


Source: L'Economiste - le:10/08/2016

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