L’idée généralement répandue, selon laquelle l’immatriculation des immeubles procure une sécurité absolue mérite d’être nuancée. Les propriétaires ont intérêt à assurer un suivi régulier de leur patrimoine foncier, qu’il soit immatriculé ou non. En effet, les risques sont nombreux et d’origines multiples. L’un des risques provient de l’article deux du Code des droits réels adopté en 2011.

Le ralentissement du crédit pousse les banques à être plus agressives en matière de taux, aidées en cela par la baisse du taux de refinancement de Bank Al-Maghrib. La clientèle des entreprises étant  risquée dans la conjoncture actuelle, c’est sur les particuliers que les efforts sont concentrés, notamment dans l’octroi des crédits immobiliers. Les grandes banques ont commencé à revoir leurs grilles tarifaires depuis le début de l’année. Elles proposent des taux fixes qui démarrent à 5,25%. La riposte des banques à capitaux français ne s’est pas fait attendre. Des offres à taux fixes à partir de 3,99% ont été lancées. Cela dit, le risque client est toujours bien scruté par l’ensemble du secteur.

Avec l’automobile, l’aéronautique fait partie des meilleurs élèves des métiers mondiaux appelés à servir de locomotive au plan de relance industrielle. « Le Maroc a pu prouver sa capacité à développer des centres d’excellence dans les problématiques complexes de l’aéronautique qui varient de la conception, recherche technologique…ou encore la maintenance des avions », précise Hamid Benbrahim El-Andaloussi, président du Groupement des industries marocaines aéronautiques et spatiales (GIMAS).