Revue de presse ─ du 1 au 15 avril 2016
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Les Éco : Les demandes d’achats repartent de plus belle alors que les prix diminuent !
Les prix de l’immobilier continuent de baisser en Mars 2016, doucement mais inexorablement. Cette légère diminution affecte les principales villes du Maroc, avec une exception pour Tanger où le regain économique pour la zone industrielle tangéroise et les nombreux projets immobiliers neufs dynamisent le secteur immobilier de la ville. L’axe Casablanca-Rabat continue d’être le plus cher au Maroc, la demande en achats représente toujours deux tiers des demandes, contre un tiers pour la location et la seule exception reste Casablanca où les prix très élevés poussent les personnes en recherche de leur maison vers la location. En effet, le marché de l’immobilier n’est pas très actif, la cadence des transactions est lente, l’offre existe mais la demande n’est pas satisfaisante en ce début d’année 2016, en attendant une évolution du marché dans les mois qui viennent.
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La Vie éco : Reprise en trompe-l’œil du secteur immobilier
D’après les statistiques du ministère de l’habitat, les mises en chantier de logements se sont redressées de 3.3% en 2015, tandis que les achèvements ont bondi de 27%. Pour les promoteurs immobiliers, il ne faut pas trop s’en réjouir car ces chiffres ne reflètent la réalité du marché. Ils assurent que les transactions se font toujours au compte-gouttes et que si le nombre de logements produits a fortement augmenté, c’est seulement parce que les opérateurs sont obligés d’achever les programmes en cours de réalisation, notamment dans le social. Pour eux, la morosité est telle que les prix sont susceptibles de poursuivre leur baisse.
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Aujourd’hui Le Maroc : L’immobilier et le BTP ont trinqué en 2016
Le secteur de l’immobilier connaît de sérieuses difficultés. En ce sens, au terme de l’exercice 2015, les entreprises cotées du secteur n’arrivent toujours pas à trouver leur équilibre et affichent des agrégats financiers en retrait. Un constat qui se fait dans un contexte marqué par une progression de 2,8% des mises en chantier, à 225.116 unités, et une hausse de 1,8% de l’encours des crédits immobiliers à 241,2 milliards de dirhams. Dans le même sillage, L’activité BTP peine toujours à retrouver son dynamisme d’avant 2009. La croissance de sa valeur ajoutée est demeurée modeste en 2015 autour de 1,3%. |