L’activité tourne au ralenti dans le secteur industriel. C’est en tout cas ce qui ressort de l’enquête mensuelle de conjoncture du mois d’août réalisée par la Banque Centrale. Cette dernière constate des évolutions défavorables de l’activité dans le secteur secondaire. Selon Bank Al Maghrib, la production aurait été en baisse dans l’ensemble des branches, à l’exception de l’électrique et électronique, où elle se serait améliorée en août par rapport à juillet.

Le BTP reste le secteur le plus impacté par les accidents de travail. Le Maroc a fait beaucoup de progrès sur le plan réglementaire, mais l’arsenal juridique demeure insuffisant, d’ailleurs, le code de la construction est toujours en projet. Promis par le ministère de l’Habitat en 2010, le texte traîne toujours. Cette loi se veut un référentiel technico-réglementaire, qui vise l’organisation de l’acte de construire afin de combler les différentes défaillances en raison de la multitude des intervenants, aussi bien institutionnels que professionnels.

L’industrie automobile, l’un des métiers mondiaux du Maroc, s’offre de plus en plus d’opportunités pour mieux se développer. « Morocco Automotive », le salon international des composants de l’automobile, s’est tenu du 30 septembre jusqu’au 2 octobre. Cette manifestation d’envergure internationale s’adresse aux professionnels de l’industrie automobile au Maroc avec comme objectif  majeur de contribuer au développement de l’investissement et à la multiplication des opérateurs qui vont accompagner les unités de production automobile présentes sur le territoire national (Renault Tanger et Somaca) ainsi que les unités en cours d’installation(Peugeot).