Depuis deux ans, la commune Dar Bouazza connaît une affluence sans précédent de projets immobiliers. Les promoteurs ont investi massivement cette commune à une trentaine de kilomètres de Casablanca. A tel point que les services en charge de l’examen des demandes de permis de construire sont débordés. La stabilisation des prix du foncier grâce au nouveau plan d’aménagement et le fort engouement des acheteurs forment des conditions de marché des plus propices. La commune connaît un développement urbain qui en fait un cas remarquable, peut-être même à l’échelle mondiale.

C’est le bon moment d’acheter ou faire des affaires dans l’immobilier. La baisse des prix aura au moins le mérite de relancer les transactions sur le marché. A Casablanca, les prix des appartements ont accusé, au 1er trimestre 2016, une baisse de 1,7% pour les appartements et de 3,2% pour les biens à usage professionnel. Quant au nombre des transactions, il a régressé de 7,3%, reflétant principalement le recul de 13% des ventes d’appartements. C’est le dernier indice des prix des actifs immobiliers de Bank Al-Maghrib (IPAI) qui vient le confirmer.

La loi 107/22 relative à la vente en état futur d’achèvement (refonte de l’ancienne loi 44.00) a été adoptée afin de répondre à une pratique abusive du marché en permettant aux promoteurs de percevoir des avances de la part des acquéreurs dans le but de pouvoir financer leurs projets immobiliers.  Selon le dispositif juridique, l’acquéreur doit payer le prix au fur et à mesure de l’avancement des travaux, et sur trois parties. La loi considère nulle toute opération relative à une vente en état futur d’achèvement si elle n’est pas conforme aux dispositions de la loi 107/12.