Moins d’un mois après leur entrée en vigueur, les organismes de placement collectif en immobilier (OPCI) vont bénéficier de la transparence fiscale comme les OPCVM. Ce régime de faveur est inscrit dans le projet de loi de finances 2017. Les bénéfices faits sur l’activité de location seront ainsi exonérés de l’impôt. Les intérêts servis en amont aux OPCI ne devront pas, non plus, être imposés. Ce n’est pas tout. Même les investissements des OPCI ne seront pas soumis aux droits d’enregistrement. En revanche, ces produits devront distribuer un minimum de 85% de leurs résultats.

Regrettable, injustifié, inopportun, non pertinent... Tous ces qualificatifs ont été utilisés par les acteurs du secteur immobilier pour désigner le décret n° 2.16.375 fixant les nouveaux tarifs des droits de conservation foncière, adopté en Conseil de gouvernement le 28 juillet dernier et qui entrera en vigueur le 1er  novembre 2016. À cette date, qui coïncide avec la fin du délai de trois mois octroyé par le législateur, pour liquider les affaires courantes selon toute vraisemblance, la révision des droits ad valorem relatifs aux cessions des droits de propriété, qui passent à 1,5% au lieu de 1%, taux en vigueur avant la révision, prend effet.

Le foncier industriel continue à être considéré comme l’un des obstacles majeurs au développement de l’investissement au Maroc. Selon l’enquête effectuée par la banque mondiale sur le climat de l’investissement, près de 40% des entreprises considèrent l’accès au foncier comme étant un obstacle majeur à leur développement, naturellement, la pression sur le foncier n’est pas partout la même. Plus on s’approche des zones économiquement dynamiques et attractives, plus la pression augmente et plus l’accès au foncier devient difficile.